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Florilège de contre-vérités, de bêtises,
de propos haineux ou racistes.

[ de 1963 à nos jours... Bonnes à tout faire ]

" Nous, jusqu'à présent, nous avions la Bretagne qui suffisait à nous fournir en putes et en bonnes. Mais voilà-t-il pas que même les Bretonnes ne veulent plus être bonnes. "

Jean Cau,
" France-Observateur ",
1963.


" Je me demande s'il n'est pas temps de freiner le mouvement d'industrialisation de la Bretagne. "

Bokanowski,
ministre s'exprimant devant le Sénat au sujet des forges d'Hennebont,
1964.


" La belle-mère se conserve au rez-de-chaussée où se trouve la pièce commune, forcément meublée de bretonneries à rosaces et décorée d'assiettes de Quimper où rutilent du coq, du Saint-Yves, du Saint-Guénolé, du plouc en folklorique costume. "

Hervé Bazin,
" Le Matrimoine",
1967.


" Mercredi, ce fut autre chose. Dans l'émission la plus populaire et la plus familiale de midi, un fantaisiste est venu, un rouleau de papier hygiénique sur la tête en guise de coiffure, inviter les jeunes bretonnes débarquant à la gare Montparnasse à Paris à fréquenter les trottoirs parisiens "

Guillaume Hanoteau,
" Télé 7 jours ",
1967.


" Pour être compris par tout le monde, l'émission en langue bretonne sera désormais en français. "

Lorient Roger,
ministre de l'information,
avril 1969.


" Il n'y a pas de place pour les langues régionales dans une France destinée à marquer l'Europe de son sceau. "

Georges Pompidou,
président de la République,
1970.


" Diwan passe son temps à critiquer l'Etat et à apprendre aux enfants des maternelles qu'ils sont soumis à une domination colonialiste. "

Jacques Cressard,
député breton,
1979.


" Le Breton de l'intérieur, le plus nombreux, est resté l'homme d'un autre âge, réfractaires aux habitudes modernes. En lui survit l'héritage des temps reculés où l'homme n'avait pas encore repensé la nature ni à engager l'avenir suivant une méthode rationnelle et réfléchie. "

Philippe Ariès,
" Histoire des populations françaises ",
1971.


" Notre société se nourrit de stéréotypes, car elle n'est plus capable d'inventer : on ressort les bardes bretons et, bientôt, on aura un Robin des Bois conçu sur ordinateur. On appellera ça le régionalisme. "

Jérome Savary,
" Le Monde ",
1973.


" Monsieur Lang ayant créé un Capes de patois breton, pourquoi ne pas créer un Capes de mendicité ? Il y a une " culture " à préserver, comme on dit de nos jours. "

Jean Dutourd,
" France-soir magazine ",
1985.


" S'il faut apprendre une autre langue à nos enfants, ne leur faisons pas perdre leur temps avec des dialectes qu'ils ne parleront jamais que dans leurs villages. "

Robert Pandraud,
sécrétaire d'Etat,
1992.


" Les bretons c'est comme les cochons, plus ça devient vieux. "

Charles Pasqua,
1992.


" Ne conviendrait-il pas que, dans les organisations internationales, nos représentants s'expriment en français ? Lorsque la langue française est menacée, il est choquant de voir la France représentée par le breton. On n'est pas Breton ou Français. On est Français et Breton . "

Monique Rousseau,
député du Doubs,
dans une question écrite au ministre de la Culture pour s'étonner de voir le chanteur Dan ar Braz invité à interpréter une chanson en breton au concours Eurovision,
1996.


" Les langues régionales ont sans doute leur place à l'école comme l'enseignement de n'importe quelle langue ou discipline, mais le bilinguisme en langue régionale est incompatible avec les principes de fonctionnement de l'école publique. Il privilégie la culture et la langue d'une communauté alors que le rôle de l'école publique est de privilégier la culture et la langue française dans un objectif de cohésion sociale "

D. Gauchon,
inspecteur de l'Education nationale,
mai 1997.


" En 1996, 110 000 élèves fréquentaient les cours des langues régionales. Est-il encore nécessaire de renforcer l'enseignement de langues inutiles économiquement ? "

Georges Sarre,
député de Paris,
à l'occasion de l'Appel contre la signature par la France de la Charte européenne des langues régionales,
1999.


" 3000 pèlerins, une identité factice. "

Jean Pierre Chevènement,
Lors d'une manifestation à Nantes pour le rattachement de la Loire Atlantique à la Bretagne,
1999.


" On n'est pas capable d'apprendre en breton la philosophie (…) Le Français est une langue bien plus riche. Supérieure ? Oui ! Le breton n'est pas une langue écrite. "

Arlette Laguiller,
lors d'une interview à TV Breizh,
avril 2002.


" Plus grave, parce que plus gribouille, la politique apparemment consensuelle en faveur des parlers régionaux, lesquels viendraient au secours du français à peu près comme le " réduit breton " devait, selon l'état-major déjà replié à Bordeaux, arrêter les panzers (…), L'avenir serait donc aux vieilleries rustiques, aux cendres que l'on tisonne. "

Bertrand Poirot-Delpech,
de l'Académie française,
" Le Monde ",
décembre 2002.


" Qu’est-ce qu’on va foutre dans un centre opérationnel sinistre à regarder un radar ? Qui a eu cette idée de demeuré ?... Je me fous des Bretons. Je vais être au milieu de dix connards en train de regarder une carte ! "

Nicolas Sarkozy,
candidat et futur président de la république,
propos rapportés par Yasmina Reza dans son livre "L’aube le soir ou la nuit" ,
2007.



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